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Le prince GREGOIRE ALEXEEWITCH DOLGOROUKY, 174 —1812, fils du prince Alexis Alexeewitch Dolgorouky (1716—1792) et de sa premiere femme, la princesse Eudoxie Grigoriewna, nee Mychetzky, neveu du favori de Pierre II, entra en 1768 a l'Ecole Navale et fut promu garde-marine l'annee suivante, apres quoi il navigua sur la Mer Baltique et fit la traversee d'Arkhangel a Cronstadt. Enseigne en 1773 et lieutenant en 1778, il fit de 1776 a 1781 plusieurs croisieres en Mediterranee a bord des fregates L'Aigle du Nord, Paul et Spiridon. En 1785, il passa capitaine lieutenant, puis fut nomme en 1788 commandant du stationnaire Boheme, et en 1789 capitaine adjoint de la flotte des galeres. Capitaine de second rang en 1797, il fut retraite la meme annee comme capitaine de 1er rang. En 1806, il fut commandant d'une milice regionale. Il mourut le 51 decembre 1812 dans sa propriete de Yiazovo, district de Borissoglebsk, gouvernement de Tambolf. Il n'etait pas marie.
„Homme fort distingue et fort respectable", au temoignage du prince P. Dolgorouky, son parent eloigne, le prince Gregoire Dolgorouky occupa dans la franc-maconnerie de l'epoque une place considerable et marquante. C'est encore une tradition de famille, d'ailleurs peu vraisemblable, qui lui attribue un role dans la commission d'enquete sur l'affaire Novikoff: il aurait meme rendu au Cesarewitch Paul Petrowitch le service signale de faire disparaitre en l'avalant une piece etablissant ses rapports avec les martinistes. La visite de remerciements que le Grand-Duc vint lui faire le lendemain meme eveilla les soupcons: arrete, le prince put cependant se justifier, et en 1796 Catherine II lui donna 1011 tetes de paysans au district de Skvira, gouvernement de Kieli; il vendit ce domaine en 1810 au conseiller d'etat KJivetzky. L'avenement de Paul Ier n'eut aucune influence sur sa carriere, et il prit sa retraite peu apres. Trop fier, disent ses descendants, pour se rappeler au souvenir de l'Empereur, il conserva une entiere liberte d'allures, et laissa meme sans effet plusieurs oukazcs de Paul Ier, qui cependant ne lui en tint pas rigueur.
(D'apres un original de Levitzky, appartenant a S. Arse'nieff, Moscou.)